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l'ampli. / Ressources / Investisseurs solidaires: les avantages et limites des obligations communautaires

Avantages et limites des obligations communautaires

Quelques repères utiles pour les investisseurs solidaires.

Avantages

  1. Une occasion de placement en phase avec vos valeurs
    Les obligations communautaires vous offrent une occasion de placer une partie de votre épargne dans une entreprise dont vous partagez des valeurs. Elles sont une occasion d’investir dans l’économie réelle.
  2. Une nouvelle relation avec les entreprises d’économie sociale
    Que l’on soit membre ou non, souscrire aux obligations communautaires d’un organisme à but non lucratif se fait sans intermédiaire. Cela place donc l’investisseur en relation directe avec l’entreprise, son dirigeant, son conseil d’administration. L’investisseur devient partie prenante du devenir de l’organisme, développe une relation privilégiée avec lui et un fort sentiment d’appartenance, sans bien sûr avoir plus de droits que les autres membres.
  3. Un geste solidaire
    Plus que le rendement financier, c’est souvent la volonté de poser un geste solidaire qui motive les investisseurs.

Limites

  1. Un rendement qui ne reflète pas toujours le niveau de risque
    Souscrire à des obligations communautaires, c’est acquérir du capital ayant un haut niveau de risque, et cela ne constitue pas une épargne garantie. Ce sont des titres souvent peu liquides, non garantis, de dernier rang et dont le remboursement est conditionnel à la santé financière de l’organisme. Les investisseurs valorisent cependant le rendement social qui compense cette situation.  Il doit évaluer le niveau de risque en utilisant la trousse de l’investisseur et en posant des questions additionnelles au besoin ou en demandant les états financiers. Le risque varie d’un projet et d’une organisation à l’autre.
  2. Une autonomie et une vigilance dans la prise de décision, basée sur la confiance
    Souscrire à des obligations nécessite une certaine autonomie dans la gestion de ses finances personnelles, puisque l’organisme n’est pas autorisé à offrir des conseils en placement. Chaque investisseur est autonome dans sa prise de décision. Il doit avoir lu l’ensemble des documents, avoir pris connaissance des risques et avoir pris sa décision en connaissance de cause. La relation entre l’investisseur et l’organisme émetteur repose sur la confiance, mais elle nécessite une certaine vigilance: l’investisseur n’est pas accompagné dans ce processus par un conseiller financier.
  3. Un rendement avant tout social
    La recherche d’un rendement financier sur le capital ne devrait pas être l’unique raison qui motive une personne à souscrire des obligations communautaires. L’apport financier généré par les obligations communautaires doit permettre à l’organisme de réaliser sa mission.

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